13
mai
19H23

Jérémie Beyou deuxième et un trio en embuscade

 

Jérémie Beyou, le skipper de Charal est le deuxième à avoir franchi la ligne d’arrivée, ce vendredi à 16 heures 42 minutes et 35 secondes. Il boucle la course en 5 jours, 02 heures 02 minutes et 35 secondes, à 15 heures, 15 minutes et 05 secondes d’Apivia. Trois nouvelles arrivées sont attendues samedi matin : celles de Louis Burton (Bureau Vallée), Isabelle Joschke (MACSF) et Nicolas Lunven (Banque Populaire) qui compléteront ainsi le ‘top 5’ de la Guyader Bermudes 1000 Race.  

Beyou, sur le podium de bout en bout

La dernière fois que Jérémie Beyou avait posé pied à terre suite à une course en solitaire, c’était au Vendée Globe en janvier 2021. Un périple si particulier à l’occasion duquel un retour à terre dès les premiers jours l’avait obligé à repartir au bout du peloton et à remonter la flotte progressivement. À son arrivée (13e), soulagé d’y avoir mis fin, Jérémie voulait rebondir et vite. Depuis, il n’a plus quitté les podiums : 2e de la Fastnet, 3e de la Transat Jacques-Vabre et donc 2e de cette Guyader-Bermudes 1000 Race ce vendredi après-midi. Un résultat plus que mérité, d’autant qu’il n’a jamais quitté le trio de tête.

Il a dû résister à la mer formée et au vent fort du Fastnet, à des rafales de plus de 45 nœuds vers le  way-point Gallimard puis à cette longue zone de molle dont il est parvenu à s’extirper en étant le seul, avec Charlie Dalin, à prendre une route quasi-directe. Après être remonté jusqu’aux îles Scilly, Jérémie a donc fait son retour à Brest en fin de journée. Le skipper s’offre ainsi son 8e podium depuis 2019 et peut désormais se tourner vers la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne avec ambition.

Vendredi et samedi, tout est permis

Désormais, les yeux sont désormais tournés vers un trio : Louis Burton (Bureau Vallée), Isabelle Joschke (MACSF) et Nicolas Lunven (Banque Populaire). Le premier s’est offert une ‘remontada’ (14e le 1er jour, 3edésormais), la deuxième - avec un bateau identique à l’an passé et une étrave renforcée - n’a jamais quitté le ‘top 10’, le troisième a impressionné pour sa première course en solitaire en Imoca. Banque Populaire est donc le premier bateau à dérive à boucler cette Guyader Bermudes 1000 Race, une belle récompense après avoir été continuellement en tête de flotte.

Louis, Isabelle et Nicolas pourraient arriver de jour dans le port de Brest : les ETA les annoncent dans une fourchette allant de 7 heures jusqu’à la fin de la matinée. Ensuite, c’est Benjamin Dutreux (Guyot Environnement), Giancarlo Pedote (Prysmian Group), Damien Seguin (APICIL), Conrad Colman (Imagine), Benjamin Ferré (Benjamin envoie le pépin), Arnaud Boissières (La Mie Caline) et Eric Bellion (Commeunseulhomme) qui s’ont attendus dans l’après-midi.

Les deux qui ferment la marche, Antoine Cornic (Ebac) et Denis Van Weynbergh (Laboratoires de Biarritz), devraient en finir ce dimanche. À noter enfin que Thomas Ruyant, qui a été victime d’une rupture de pièce dans le système de barre, est attendu au port de Lorient dans la soirée. 

Les mots de Jérémie Beyou (Charal), deuxième de la Guyader Bermudes 1000 Race, à son arrivée à Brest :
« C’était une course très intense ! Les conditions étaient très variées. On a eu de tout avec des bords rapides, des manœuvres et du contact surtout avec Thomas (Ruyant) et Charlie (Dalin). Quand tout redescend à l’arrivée, ça fait vraiment bizarre. Comme tout le monde, c’était ma première course en solitaire depuis le Vendée Globe. J’avais hâte de retrouver le solo. Les repères sont revenus rapidement sur la ligne de départ même si j’ai peiné un peu à trouver la vitesse sur les premiers bords. Après, il n’y avait pas beaucoup à réfléchir parce que les deux autres (Charlie et Thomas) mettaient la gomme ! Charlie a encore signé une belle victoire, un grand bravo à lui ! Moi, j’ai ‘tapé’ dans le bateau et dans le bonhomme au maximum pour coller Charlie mais ce n’était pas suffisant. Je suis aussi déçu pour Thomas, il méritait mieux ! Bientôt, c’est la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne. C’est sympa de faire partie d’un championnat qui est cadencé comme actuellement. Avec l’équipe, on sait ce qu’on doit faire pour remettre vite le bateau en service, retourner s’entraîner et essayer d’être meilleur en juin. Je suis content de cette deuxième place mais ce n’est pas celle-là que je cherche ! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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