8
mai
12H52

Mots des marins avant le grand bain

ILS ONT DIT

Pip Hare (Medallia) : « Je me sens très nerveuse ! C’est la première fois que je vais m’élancer avec mon ‘grand garçon’ (son IMOCA, l’ex Bureau Vallée). Cela n’empêche que le départ est très agréable, tout le monde est sur les pontons, c’est très convivial. Ce sera une course très disputée. Assez vite, les favoris devraient prendre de l’avance. Je suis sûre que ce sera très beau et intéressant à voir. Je vais surtout m’appliquer à faire le moins d’erreurs et à faire la course la plus propre possible. »

Isabelle Joschke (MACSF) : « J’ai une franche envie d’y aller ! Le moment où on largue les amarres, c’est un entre-deux qui n’est pas très agréable, avec l’excitation, l’appréhension… On a fait beaucoup de modifications cet hiver. Même si je suis confiante, il reste des choses à valider et cette course va me permettre de le faire. Au départ, ce sera plutôt tranquille mais on va avoir des conditions assez fortes en montant en mer d’Irlande, en passant le Fastnet et après. Il va y avoir de tout : du petit temps et du temps plus musclé. »

Fabrice Amedeo (Nexans - Arts & Fenêtres) : « Je suis très heureux de participer à cette Guyader Bermudes 1000 Race. Il y a un peu d’appréhension parce que j’ai très peu navigué sur le bateau dans sa nouvelle configuration avec les grands foils. Je pars un peu dans l’inconnu, notamment la fin de la montée vers le Fastnet quand il y aura de l’air au portant, ce que je n’ai jamais fait. Ce sera une belle course, très engagée, il va se passer beaucoup de choses ! »

Denis Van Weynbergh (Laboratoire de Biarritz) : « Je suis super content et impatient aussi. Ça fait longtemps qu’on a envie d’être sur l’eau, de naviguer, d’être dans notre élément... Je me sens confiant, impatient et heureux en même temps, d’autant que la météo s’annonce bonne au départ. Etre au départ de cette Guyader Bermudes 1000 Race, c’est une récompense pour toute l’équipe. Ce sont des bénévoles qui ont travaillé sans relâche l’hiver, le soir, le week-end, les nuits… C’est leur victoire à eux. La mienne, ce sera de passer la ligne d’arrivée et de les retrouver. »

Charlie Dalin (APIVIA) : « C’est un bon sentiment d’être ici, de retrouver APIVIA en solo. La dernière fois que j’étais seul sur le bateau en mer et en compétition, c’était en passant la ligne d’arrivée du Vendée Globe en janvier 2021. Je suis content de retrouver cette saison en solitaire et de disputer cette course qui s’annonce intense avec beaucoup de conditions différentes. L’objectif, c’est de faire une belle performance. Les conditions sont intéressantes, les foilers vont pouvoir bien s’exprimer. Il y a de beaux bateaux dans la flotte, on verra où chacun se situe cette saison après les modifications et les améliorations qui ont été réalisées cet hiver. Ça va permettre de faire un petit état des lieux des performances des bateaux et du notre aussi. »

Damien Seguin (Groupe APICIL) : « Avant chaque départ de course, on retrouve ce mélange d’excitation, d’appréhension et la joie de partir sur l’eau et faire ce qu’on aime. Ça marque aussi tout le travail qui a été réalisé par mon équipe cet hiver pour qu’on puisse être prêt avec le bateau pour ce début de saison. C’est aussi pour ça, et pour eux, que je veux faire une belle course. Les conditions devraient être un peu molles dans les premières heures de course avant que ça s’intensifie progressivement. Pour un début du mois de mai, on a des conditions qui sont conformes à la saison. Je vais tout faire pour donner le meilleur, bien apprendre sur le bateau, prendre du plaisir et être à l’arrivée. »

 

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